Considérant que la grève est un moyen nécessaire pour appuyer la lutte contre la crise environnementale ;

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Considérant que les savoirs autochtones et les études scientifiques sont clairs: la situation écologique est catastrophique, mais il est encore possible d'entamer des changements sociaux qui permettront de limiter les effets des changements climatiques ;

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Considérant que l'État canadien est un acteur majeur dans la crise écologique en cours, car il ne cesse de financer des projets pétroliers et gaziers en territoire autochtone non-cédé, notamment sur le territoire des Wet'suwet'en en soi-disant Colombie-Britannique et est l'hôte des sièges sociaux de plus de 75% des compagnies minières du monde en raison des avantages fiscaux qu'il offre à ces dernières ;

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Considérant que le gouvernement du Québec finance une transition écologique absolument insuffisante et pensée pour les riches, en plus d'enfoncer les personnes dans la précarité avec des positions anti-immigration et des projets de loi comme l'interdiction des cessions de bail ;

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Considérant que ce sont les populations marginalisées, dont les personnes autochtones, les personnes vivant dans le Sud global, les personnes racisées, les personnes à faible revenu et les personnes migrantes qui sont davantage affectées par les changements climatiques, malgré qu'elles aient une faible responsabilité dans la crise actuelle, et qu'il est impossible d'affronter la crise climatique sans condamner du même geste ces nombreuses injustices sociales ;

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Considérant la nécessité de cesser d'attendre l'action des gouvernements et de s'organiser pour mettre en place nous-même les solutions ;

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Considérant que le fatalisme face aux changements climatique ne bénéficie qu'aux gouvernements, aux propriétaires et aux entreprises qui exploitent les personnes et détruisent les écosystèmes, et que plutôt que de désespérer nous choisissons de nourrir une colère envers nos ennemis et un amour envers nos communautés ;

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Considérant que, dans une perspective d’escalade de moyens de pression, la coalition anticapitaliste et écologiste Rage climatique a lancé un appel à la grève pour la Semaine de la rage climatique, qui se déroulera du 25 au 29 septembre 2023 ;

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Considérant les événements organisés par Rage climatique durant la Semaine de la Rage climatique, soit les ateliers organisés le 25, 26 et tout au long de la semaine, le teach-in le 27 septembre ainsi que les manifestations du 28 septembre à 17h et du 29 septembre à 14h ;

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IL EST PROPOSÉ QUE l’AFELC-UQAM soit en grève pour la Rage climatique les 27 et 28 septembre 2023.

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QUE l’AFELC-UQAM réitère sa position de prendre tous les moyens nécessaires pour appuyer la lutte contre la crise environnementale.

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QUE l’AFELC-UQAM réitère sa position en faveur de la décroissance et en faveur de la destruction du capitalisme en tant que moyen de sauvegarde de l’environnement.

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QUE l'AFELC-UQAM organise des évènements.

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Dûment proposé, dûment appuyée

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ADOPTÉ À L'UNANIMITÉ